Un atout puissant pour renforcer les défenses immunitaires et éloigner les insectes !
L’ail est une plante herbacée, bulbeuse et vivace originaire d’Asie centrale. L’ail est reconnu depuis de nombreuses années pour ses qualités gustatives mais également médicinales. Que ce soit sous forme de poudre ou de complément alimentaire, l’ail peut être un allié précieux pour renforcer les défenses immunitaires de nos compagnons équins tout en repoussant les insectes indésirables. Dans cet article, nous explorerons les nombreux avantages de l’ail pour les chevaux et la manière dont il peut être intégré à leur alimentation quotidienne.
Quelles sont les propriétés de l’ail ?

L’ail est riche en composés soufrés dont l’alliine qui, lorsque les gousses sont écrasées ou coupées, entre en contact avec une enzyme présente dans les membranes des cellules : l’alliinase. Nait de cette transformation enzymatique, l’allicine. Par oxydation, l’allicine donne ensuite naissance à différents composés (ajoène, sulfure d’allyle, sulfoxyde d’allylcystéine) responsables de l’odeur caractéristique de l’ail mais aussi de ses vertus médicinales.
L’ail est un excellent anticoagulant qui permet aux globules rouges de transporter plus rapidement l’oxygène jusqu’aux muscles. C’est pour accélérer la circulation sanguine à l’effort que l’ail est couramment utilisé chez les chevaux de course. Enfin, en plus d’agir sur le sang, l’ail fluidifie les sécrétions nasales, favorisant le bon fonctionnement des voies respiratoires.
Immunostimulant, l’ail agit en inhibant les bactéries pathogènes de l’intestin et en participant au développement au maintien du microbiote intestinale. En effet, la flore intestinale joue un rôle essentiel dans le processus immunitaire. L’ail possède également des propriétés antibactériennes et antifongiques. Cependant, les risques de brûlure ou de réaction allergique en cas d’application sur la peau sont élevés. Son utilisation par voie cutanée nécessite des connaissances accrues. En outre, ses propriétés antioxyantes permettent de lutter contre la production de radicaux libres, néfastes pour l’organisme.
Dites au-revoir aux insectes
D’après plusieurs études in vitro, l’ail est efficace contre certains parasites internes, notamment contre les strongles. L’ail est donc souvent utilisé chez les chevaux comme vermifuge pour renforcer naturellement l’immunité parasitaire.
L’ail aurait aussi des propriétés insectifuges : une fois ingéré, la forte odeur dégagée par la transpiration repousserait les insectes. Cependant, ces effets n’ont jamais été démontrés par des études scientifiques.
L’ail pour chevaux est généralement disponible sous deux formes principales : l’ail semoule et la poudre d’ail. L’ail semoule est constitué de gousses d’ail séchées et broyées, tandis que la poudre d’ail est obtenue en déshydratant et en moulant les gousses d’ail. Les deux formes peuvent être facilement mélangées à la nourriture quotidienne des chevaux, qu’il s’agisse de granulés, de muesli ou de foin.
Néanmoins malgré toutes ses vertus thérapeutiques, l’ail n’est pas inoffensif. En effet, au-delà de 2 grammes d’ail frais ou de 0,2 grammes d’ail séché par kilo de poids vif, celui-ci représente un danger pour le cheval et peut engendrer des symptômes sévères tels que vomissements, diarrhée, anémie, essoufflement, tachycardie, lésions du tube digestif… L’ail doit être distribué en cure de manière non régulière et sur une période maximale de 60 jours.

Quand et combien de temps doit-on l’utiliser ?
En cas de baisse immunitaire, insectes, parasites.
En cure de 2 à 4 semaines. Ne jamais dépasser 8 semaines pour éviter tout effet indésirable.
Précaution d’emploi de l’ail pour chevaux
Néanmoins malgré toutes ses vertus thérapeutiques, l’ail n’est pas inoffensif. En effet, au-delà de 2 grammes d’ail frais ou de 0,2 grammes d’ail séché par kilo de poids vif, celui-ci représente un danger pour le cheval et peut engendrer des symptômes sévères tels que vomissements, diarrhée, anémie, essoufflement, tachycardie, lésions du tube digestif… L’ail doit être distribué en cure de manière non régulière et sur une période maximale de 60 jours.